DID YOU HEAR ABOUT HER ? {FEAT MR.COOPER

Depuis quelques semaines déjà, un groupe de filles tournent autour de Brooklyn et celle-ci en ignore totalement les raisons. Chose encore plus étrange, elles l'ont tout de suite considérées comme faisant partie de la famille. Si au départ mademoiselle Duroy a manqué d'éclater de rire à cette annonce, à présent elle voit les choses d'une toute autre façon. Qui sait, c'est peut être le début d'une amitié ? Même si ce mot sonne faux dans la tête de Brooklyn, elle essaie d'y croire. La fille la plus seule du pensionnat Coates aura réussi à se faire des amies, sans qu'elles aient l'intension de la poignardée dans le dos en plus, ce qui est encore mieux. Ce soir, les concernées ont tapé à la porte de mademoiselle sans prévenir de la sortie qui a été préparée. Elle ne s'est pas pour autant opposée à la proposition. Un peu d'animation ne lui ferait pas de mal. De toute façon, elle n'aurait pas réussi à dormir avant longtemps. Elles sont toutes sorties du dortoir des filles sur la pointe des pieds, craignant qu'un pion ne passe par là au même moment. Les lumières des six lampes de poche éclairaient les couloirs à présent vides. Ce calme était à la fois apaisant et angoissant. Elles avaient laissé l'uniforme dans leurs dortoirs respectif, beaucoup trop embêtant la journée déjà. Se faisant signe de ne pas parler trop fort -ce qui fut difficile- les jeunes filles avançaient dans cette obscurité faiblement éclairée, si ce n'est des lampes de poches qu'elles avaient prit.


Soudain, le groupe s’arrêtât brusquement, une d'entre elle, April, commença a trembler de peur en demandant aux autres si elles avaient entendu quelque chose ce qui fit assez rire Julia qui avait froidement répondu qu'il y avait une différence entre la réalité et la fiction. Cela dit, des bruit de pas se faisaient bel et bien entendre. Encore toute tremblante, April a alors chuchoté à l'attention du groupe ;


April - Est-ce que vous avez entendu parler d'Ann Wolfgang ? Cette adolescente à la chevelure rousse. Des tas de personnes se moquaient d'elle spécialement pour cette raison. Eh bien figurez-vous qu'un jour, elle a eu le malheur de s'aventurer seule dans l'établissement et pouf ! On ne l'a plus jamais revue, pas même ses parents. À ce qu'il parait, la personne qui a le malheur de rester seul la nuit en dehors de son dortoir, on ne la revoit plus jamais.

Diana - Conneries ! Rit-la jeune fille, cette histoire est fausse et tout le monde le sait !

April - Qu'est-ce que tu en sais Diana ?


Et ça a discuté pendant dix, vingt minutes. Au bout d'un certains moment, tout le monde s'est retourné et n'a plus vu Brooklyn. De son côté elle a eu la même surprise ; plus personne. Au départ, elle cru à une mauvaise blague de la part de ses nouvelles amies. Mais au bout d'un certain nombre de minutes écoulées, elle a cessé de croire en cette hypothèse. Secrètement, dans cette obscurité, elle avait peur. Entre la nuit et le jour, Brooke choisit sans hésitation le jour. Depuis toute petite, elle a toujours eu peur du noir. Alors marcher sans savoir où elle mettait les pieds, forcément, c'était frustrant. Sans même s'en rendre compte, elle avait fini dans la cour du pensionnat. Elle songeait même à s'endormir sur un des bancs quand son dos eut contact avec celui d'un autre. Elle ne put étouffer un léger cri de surprise. Une gifle involontaire partit avant que sa lampe de poche ne s'allume, par précaution, elle fit plusieurs pas en arrière. Balayant l'endroit du regard, ses grands yeux bleus ont captés la présence de quelqu'un d'autre. Un garçon. Il semblait tout aussi réel qu'elle. Soulagement.


Brooklyn - Bon sang, tu m'as fichu une de ses peurs ! ... Oh, désolé pour le coup, involontaire.


Pas la peine de se demander s'il était réel ou non, la gifle involontaire avait confirmée les choses. Quelle soirée !