D'après le roman de Michael Grant
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

« The ugly truth, the pretty lies » Dekka

Aller en bas

« The ugly truth, the pretty lies » Dekka Empty « The ugly truth, the pretty lies » Dekka

Message  Michael Andrew Taylor Mar 17 Juil - 17:56

Michael s’était intégré. Il savait comment faire depuis le temps. Il y avait toujours un fossé entre lui et les autres mais il semblait que seuls ses yeux pouvaient le voir. Il suffisait d’un sourire et tout le monde étaient prêts à croire quoi que ce soit. C’était de leur faute aussi. S’ils ne veulent pas être manipulés ils n’ont qu’à pas être autant influençables et naïfs. Michael, lui, avait perdu depuis longtemps toute naïveté. Tellement habitué lui-même à jouer la comédie, qu’il pouvait repérer les mensonges des autres. Ça le rend très dur à manipuler également.

Il venait de prendre son plateau là, et de s’incruster dans la file de la cantine pour choper des plats au passage. Tout ça l’ennuyait fortement. Toute cette routine. Tout ces gens autour de lui. Il lui arrivait de les écouter et dans ces moments il se demandait franchement pourquoi il faisait ça. Ce qu’ils pouvaient se raconter entre eux était parfois d’une telle stupidité que ça le dégoutait au point qu’il ait envie de vomir. Mais c’était drôle, d’une certaine façon. Et puis grâce à ça il était tout à fait capable de jouer leur rôle, leur faire croire qu’il est un de leur semblable. Pas un truc qu’on le prendra à faire souvent mais ça peut toujours être utile.

Alors voilà, Michael est intégré. Michael sourit et les imite en disant des trucs super con, et il fait parti de la bande. Sans trop s’y incruster non plus. Du coup certains midi il mange seul. En sortant des excuses bidon quand on lui demande la raison. S’ils insistent trop il dit être déprimé un peu et vouloir être seul. On fronce les sourcils de peine, lui tapote l’épaule, sort un « Tu sais que tu pourras toujours venir nous parler » ou une autre connerie du genre, et le laisse tranquille, enfin. Il faut dire qu’il a du mal à supporter les repas de groupe. Tout le monde parle pour ne rien dire et ça fait un boucan d’enfer. Plus fatiguant et agaçant qu’autre chose.

En sortant de la file il regarde lentement autour de lui pour trouver une table libre. Une fois l’une de ces créatures (plutôt rare à cette heure, elles sont généralement toutes occupées) repéré il commence à s’en rapprocher. Puis se fait bousculer par un groupe de filles qui se dépêchent de lui piquer sa table. Dans son fort intérieur il leur lâche plein d’insultes à la face. Il aurait bien aimé qu’elles les entendent mais ça aurait cassé son image de les dire à voix haute. Il rebrousse chemin, la mâchoire serré.

Il y a bien des places libres, mais parmi des groupes. Et là c’est justement les groupes qu’il évite. Les voix de tous les élèves percutent les murs et donne un bruit monstre dans tout le réfectoire, il préfère ne pas être à la table de gamins qui hurlent pour s’entendre les un les autres en crachant leur nourriture par la même occasion.

Mais là, miracle, il voit une table à peine occupée. Enfin, cinq personnes sur huit à peu près. Quatre types d’un coté, et une fille seule à l’autre bout. Il s’approche et s’assoit en face d’elle, refusant de se décaler d’une place pour s’approcher un peu trop de ces gars qui rient décidemment trop fort.

La fille, il la regarde deux secondes. Une peau mate et des cheveux blancs-gris. Genre poivre et sel, ha ha. Ça l’a étonné deux secondes, et puis… Ça n’a rien d’impressionnant en fait, il doit bien y avoir au moins un quart de la population à cette époque qui s’éclatent à se colorer les cheveux. Tout ça pour dire; il s’est quand même assit en face d’elle sans lui demandé la permission au préalable. Ceci mérite excuses.

« Pardon, j’espère que je ne te dérange pas. C’était la seule place qui me semblait valable pour avoir ne serait-ce qu’un semblant de tranquillité. »

Politesse et voix agréable, légère, presque timide, ça marche à chaque fois. Ou presque. Mais il faut vraiment tomber sur des cas [des cas comme Dekka tiens] pour que ça foire.

Il commence alors à prendre ses couverts dans ses mains pour attaquer le plat principal, sans vraiment attendre de réponse de la part de la fille.
Michael Andrew Taylor
Michael Andrew Taylor

Messages : 14

Age du personnage : 15

« The ugly truth, the pretty lies » Dekka 828793tumblrly3xwecbtX1rnfhbjo21280Copie


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum