D'après le roman de Michael Grant
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Drake - Hang' Em All

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Message  Drake Merwin Mer 26 Mai - 20:34

    I. Casier Judiciaire

    • Prénom, nom – et surnom s'il y en a un : Drake Merwin
    • Age, date de naissance : 14 ans. Né le 12 avril 1994.
    • Lieu de naissance et origine: Américain, né en Californie.
    • Orientation sexuelle : Il s'en moque, mais à un point.
    • Date d'arrivée au pensionnat: Quelque part vers la mi-septembre 2006. Un jeudi.
    • Cause : A tiré sur son voisin avec le pistolet de son père.
    • Manie, habitude : Avant d'être envoyé au pensionnat, quand la maison était déserte, Drake aimait bien s'infiltrer dans la chambre de son père et ouvrir la mallette cachée dans la penderie. Là, il contemplait avidement l'arme à feu, brillante, froide; il faisait semblant de tirer avec ou bien il la lustrait une fois de plus.
    • Aspiration, ambition : Buter Diana. Mater les Dégénérés.
    • Groupe désiré: Normaux.
    • Sentiments envers les Dégénérés: Jalousie. Mais de toute façon, il les écrasera tous. Caine ne pourra pas indéfiniment le contrôler.



    II. Enquête détaillée

    C'est un mélange de noir et de couleurs vives. Tout est sombre et lumineux à la fois. Comme des spots braqués sur moi qui apparaissent, avant de s'éteindre pour laisser place à un néant obscur peuplé de spectres colorées. Comme un patient sur une table opératoire, aveuglé par les lampes avant de se faire gazer et de voir le monde tourbillonner, de n'avoir plus pour compagnie qu'une douleur sourde qu'on lacère, et un bruit piquant qui se répète sans comprendre qu'il ne s'agit que de la machine à côté. Mais je suis dans un jardin, à l'ombre des arbres, face à un animal. Il hurle à la mort, ce doit être un chien, je n'en suis pas sur. Il est méconnaissable sous cette couche crasse de sang. Je nage dans une eau à la couleur rouge pâle. Je suis dans un bureau, blanc, froid, il y a un rire aigu qui résonne, un tas ordonné de feuilles sur le bureau. Et soudainement, dos à moi, il y a quelqu'un qui ressemble à mon père, un pistolet à la main et une veste étiquetée « POLICE ». Il tire sur une cannette vide. Coca Cola. La poussière et le sable se soulèvent; et pourtant à chaque coup de feu ce sont les hurlements du chien que j'entends, les feuilles volantes sur lesquelles il y écrit « sadique » que je vois, mes propres mains tremblante d'excitation que je sens presser la détente. Je dois savoir que ce brouillon n'est pas réel. Je ne me réveille que pendant un laps de secondes, durant lequel j'ai tout juste le temps de constater que les coups de feu suivent le rythme de mes battements de cœur, et que mes draps souillés sont étroitement emmêlés autour de mon corps nauséeux; avant de replonger dans cet état comateux qu'est mon sommeil.
    Mais tout cela, cette ambiance, ce sentiment diffus, je suis incapable de le décrire avec des mots, ni même de mettre un nom dessus.

    Aussi, d'un ton monocorde, Drake Merwin se contente de débiter les éléments principaux de son dernier rêve. Il me regarde avec haine tandis que je prends des notes:

    « Je torture des animaux.
    Mon père m'apprend à tirer avec son flingue.
    Dans votre bureau, les feuilles de mon dossier volent. Dessus, il y a écrit ''sadique''.
    J'entends le rire de cette pute de Diana. »


    Je soupire d'aise. En relisant les notes précédentes, on peut constater que l'élément de torture revient souvent – quel patient intéressant. Pourtant, Drake affirme n'avoir jamais blessé ou tué avec un couteau.

    - Il est pourtant écrit noir sur blanc dans ton dossier que tu as été envoyé ici, par ta mère et sur ordre du Juge pour Enfants, pour avoir gravement blessé ton voisin.

    - C'était avec un flingue.


    Habilement, comme on le lui avait appris, Drake rechargea le barillet. Deux balles suffiraient – il se trompait de moins en moins quand il s'agissait de viser juste. Il n'y avait qu'à regarder les cannettes percées, trainant au fond de la cour aride. Il laissa glisser son doigt le long du canon, émerveillé. Dans le jardin d'à côté, un petit garçon criait, masquant le bruit automatique du tuyau d'arrosage qui l'éclaboussait. Drake sourit.
    Il habitait dans une jolie avenue, où les maisons avaient de grands jardins verts et une cour. Et une piscine, souvent. Mais pendant les grandes vacances d'été, les parents n'étant pas là pour surveiller, les trop jeunes enfants se contentaient de batailles d'eau à la bouteille ou des arrosages automatiques en attendant leur retour du travail. À part quelques gosses, il n'y avait personne dans le quartier.

    « Moi mon père, il est plus fort que le tien.
    - Mon père est flic.
    - Oui mais au moins, le mien il boit pas.
    - Mon père n'est pas alcoolique.
    - Ah oui? Alors pourquoi ta mère a divorcé? »


    Ce n'était pas la première fois que le petit voisin avait dépassé les bornes. Sauf que cette fois, Drake savait comment répliquer. Il sortit de la chambre de son père, sans ranger la mallette ouverte ni les recharges éparpillées sur le sol. De toute façon, même si son père n'était pas en service aujourd'hui, il trainait forcément dans un bar et reviendrait suffisamment tard dans la soirée pour que Drake ait eu le temps de ranger.
    Il sortit de la chambre sombre, traversa la maison faiblement éclairée à cause des rideaux tirés pour réduire la chaleur, et ouvrit la porte d'entrée. Le soleil l'aveugla, il porta le dos de sa main devant ses yeux sans lâcher le pistolet. L'arme, il la tenait fermement, le doigt éloigné de la détente pour éviter ''de se tirer lui-même une balle dans le pied'' comme avait dit son père. Au loin, les cris de l'enfant qui s'amusait résonnaient toujours, dans toute la rue.



    La terrasse est brûlante sous mes pieds nus, je retourne aussitôt dans la flaque qui s'était formée irrégulièrement autour de l'arrivée d'eau. Immédiatement, je suis exposé à l'arrosage automatique. Je me met dos à lui instantanément, tête baissé; un petit cri s'échappe malgré moi lorsque le jet d'eau froide éclabousse mon dos dans toute sa longueur. Je ris. Un deuxième contact glacé dans le dos, beaucoup plus glacé.
    Je tente de me contorsionner pour voir l'arrière de mon dos; comme un éclair de douleur soudain, au ventre; je crache, je tombe. C'est un étau de métal qui me transperce. De l'eau coule encore sur moi, elle est rouge pâle. Je lève la tête en gémissant, je voudrais crier mais j'ai peur que mes entrailles ne s'arrachent d'avantage.
    De l'autre côté de la barrière, je vois mon voisin qui me regarde en souriant.





    J'analyse le nouvel arrivant vissé dans sa chaise, de l'autre côté du bureau. Habitude professionnelle.
    Il doit avoir une douzaine d'années qu'il affiche déjà une expression provocante, pareille à beaucoup d'autres élèves envoyés ici. Des cheveux blond-roux, désordonnés. Un tee-shirt rouge un peu trop grand, un jean noir usé. On ne lui a donc pas encore donné son uniforme – ou alors, c'est délibérément qu'il ne le porte pas. Il fait mine d'observer le haut du mur derrière moi d'un air impassible, mais s'il cache ses mains sous ses genoux c'est surement pour empêcher ses doigts de tapoter nerveusement le bureau ou ses poings de se serrer.
    Je lui pose des questions habituelles: le test du dessin, les taches d'encre, tout ça. Peu de résultats s'avèrent positifs. Je constate qu'à chaque fois que je souris d'un air enjoué, il me fusille du regard – parfait, parfait, voilà qui est intéressant.
    Enfin, nous en venons à ses relations familiales.


    Elle porte un tailleur blanc et des talons aiguilles. À ses côtés, une coupe de champagne à la main, un homme confiant, souriant, au physique respectable. Derrière eux, une pièce montée, immense et blanche de crème. Si ce n'était pas qu'une photo délavée, on pourrait facilement s'imaginer les applaudissements, les déclics d'une cinquantaine d'appareils photos et les ovations résonnant d'une seule voix au lancé du bouquet de fleurs. À présent, les pétales sont fanées jusque dans le souvenir. Dans mon tiroir de jeune enfant repose ce vieux cliché, arraché rageusement d'un album photo, avant que ma mère ne puisse le jeter aux ordures ou que mon père ne l'abîme de larmes d'alcool.

    C'est en tenant la main de mon père que nous la regardons partir, une valise à la main, ses cheveux roux lâchés sur ses épaules et ses éternels talons aiguilles résonnant sur les dalles. Elle se dirige vers sa voiture blanche, étincelante sous le soleil matinal. Si mon père a un métier admirable, ma mère, elle, femme d'affaire impétueuse, envoie l'argent réglementaire tous les mois comme si elle distribuait des bonbons. Un jour, un zéro est rajouté à la somme sur le chèque. Le bruit court qu'elle a épousé le PDG de son entreprise. Un verre de plus est également ajouté à la consommation quotidienne du père, tandis que moi-même je prend un an de plus. J'ai huit ans.

    Mais mon père n'oublie pas pour autant son fils. Elle non plus – enfin, elle n'oublie pas de m'envoyer de l'argent et des cartes postales jamais lues. Lui, un soir, se demande pourquoi son rejeton l'interroge sur le contenu de la malle dans le placard. D'un air enfiévré, il me répond qu'il s'agit d'un héritage familiale, d'une arme datant de la Seconde Guerre Mondiale. Une idée paraît germer dans son esprit embrumé, et, souriant, il monte dans la chambre chercher le pistolet avant de m'entrainer dans la cour.
    Ici, si les jardins sont verts, c'est uniquement parce que les Californiens y accordent une importance toute particulière. Mais le climat est ce qu'il est: la pelouse et le bitume pourront s'étaler aussi loin qu'ils le pourront, ils ne serviront jamais à masquer l'aridité de la
    Death Valley. Ma cour est sèche, fendue par endroits à cause de la chaleur, se présentant comme des mètres de poussières et de boue solidifiée. Quand mon père y avance, ses santiags soulèvent le sable. Nous nous arrêtons près du mur du garage.
    C'est avec des yeux émerveillés et excités que je le regarde m'apprendre à tirer, se servant de cannettes comme cibles. Samuel Adams, Sierra Nevada, ou Coca-cola pour les jours où il est sobre.
    Quand je sers la crosse entre mes petites mains, quand j'appuie sur la détente, que je ne gère pas le recul violent de l'arme et m'écorche les doigts, que la poudre s'incruste dans les lignes de mes paumes, je ne suis possédé que par un seul sentiment. L'extase. Mon père, lui, est juste fier et heureux d'avoir enfin partagé un moment avec son fils.



    L'agrippant par le col avec une rage plus ou moins contenue, Drake plaqua le gamin contre les casiers. Le bruit métallique qui en résultat le mit à la tentation de recommencer, encore et encore jusqu'à obtenir un concert de cymbales. Mais il se contenta d'une menace formulée dans un souffle:

    - Alors comme ça, t'as été cafter au prof que je séchais son cours?

    - Je... Laisse-moi resp-

    - La ferme! cracha Drake, fulminant. Je t'ai posé une question!

    L'élève était dans sa classe, de son âge à peu près, mais n'avait l'air que d'un gringalet face à son agresseur. Il bégaya:

    - Je pensais pas... Le prof avait pas fait l'appel alors... Alors j'ai voulu...

    - Faire ton fayot? Tu sais combien d'heures de colle ça m'a coûté? Ne crois pas qu-

    Un Bang! retentit, à leur droite. Drake tourna aussitôt la tête. À quelques pas d'eux, une fille aux cheveux bruns, longs, venait de claquer la porte de son casier pour la refermer. Elle lui souriait narquoisement. Sans qu'elle n'eut à dire quoi que ce soit, Drake comprit le message – quelle garce, celle là, d'où sortait-elle?
    Il lâcha le mioche sans quitter la brune du regard. La victime détala immédiatement hors de portée; la fille rejeta ses cheveux en arrière et rouvrit son casier. En s'avançant pour fouiller à l'intérieur, comme si de rien n'était, Drake aperçu un autre garçon, jusque là dissimulé par la brune. L'adolescent fixait Drake.
    Celui-ci – dont les mains se refermaient désormais sur du vide – serra les poings et les appuya contre les casiers face à lui, répondant à l'autre par un regard envenimé. Il était brun, non, ses cheveux étaient presque noirs; ses yeux brillaient. Sans qu'il ne sache pourquoi, ce moment lui parut long, intense, comme l'air chargé d'un orage. Et soudainement, la fille renversa quelque chose dans son casier, rappelant brutalement à Drake l'existence d'une réalité extérieur. L'adolescent eut un mince sourire, que Drake ne sut comment interpréter – ironique, victorieux, confiant, sombre ou même sympathique? Drake ne répondit rien, son visage resta impassible et ses yeux glaciales.
    Il tourna simplement le dos aux deux adolescents, et, mains dans les poches, s'éloigna d'un pas désinvolte. Ses poings étaient toujours serrés.


    - Mes collègues m'ont dit que tu t'étais fait un nouvel ami?

    - Lâchez-moi la grappe.

    Énervé, il tapote le sol de son pied comme un enfant qui n'attend qu'un mot pour quitter un conseil de famille. Il est affalé sur sa chaise, ses bras sont croisés – signe qu'il se renferme sur lui-même.

    - Tu sais, c'est bien de se socialiser. Qui est ce jeune garçon?

    - Il s'appelle Caine. Arrêtez de sourire.

    Son pied cesse de taper le sol; à présent Drake se tourne sur le côté, m'offrant son profil pour seule vue. L'inquiétude de changer de place est toujours bien présente chez lui.


    Quoi, qu'est-ce qu'il lui voulait, l'autre con? Pensait-il réellement que Drake avait envie de bouger de son banc? Il était très bien où il était. Le football américain, ça n'avait jamais été son truc.
    Bien sur, il aimait le sport, enfin quelques uns: par exemple le base-ball, où il fallait frapper la balle le plus fort possible. Mais quel intérêt de se trainer dans la boue et de se faire écraser par d'autres brutes? Non, Drake resterait sur la touche.

    - Merwin, bouge toi et viens sur le terrain!

    Il lâcha un soupir de dédain et fixa son prof dans les yeux, véhément. Le prof n'ayant pas le temps pour ''ce genre de pacotilles'' comme il dirait, reporta un instant son attention sur le match en cours. Pour bruit alentours, le retentissement des sifflets, les quelques élèves dans les gradins qui huaient ou applaudissaient parfois; sans oublier le martèlement des joueurs qui transpiraient à grosses gouttes sans pour autant réussir à jouer correctement. Ah qu'ils paraissaient fiers avant le début du match, étincelants de provocation dans leur uniforme de sport – un simple tee-shirt blanc et un short noir – et se pavanant devant leurs adversaires.
    Une autre couleur, plus sombre, l'interpella à sa droite. Il tourna la tête.
    L'autre adolescent, celui au cheveux noirs. Il était là, au premier rang des gradins, il l'observait en souriant.
    Le professeur interpella Drake de nouveau, presque à bout de patience. Drake l'ignora. Nouvel appel, des menaces de sanctions en plus. L'autre lança un regard au prof, puis à Drake, et de nouveau au prof. Il leva la main, en faisant mine de s'étirer... Et l'homme, d'une bonne quarantaine d'année et pesant bien le double de son âge, fut propulsé en arrière.
    Il atterrit quelques mètres plus loin, le dos contre le gazon encore humide; se releva le plus vite possible en observant le sol d'un air interrogateur, gêné. Il se remit à crier des ordres aux joueurs déconcentrés et parut en oublier la présence de Drake. L'autre adolescent n'avait pas cessé de sourire.
    Aux yeux de tous les élèves présents, le prof avait trébuché – toute autre hypothèse étant impossible. Mais Drake avait compris, aussi étrange que cela puisse paraître, il savait. Son cœur battait la chamade, aussi bizarre que cela puisse paraître, il savait. Il se leva, et, en quelques enjambées, se plaça devant les gradins où l'autre trônait fièrement.

    - Qui es-tu?


    Drake faisait rouler la cannette vide sur la table, de ses doigts encore passablement écorchés. Les cicatrices les plus vieilles n'étaient désormais plus que de fins traits blancs, au niveau de la jointure de l'index. Les pieds sur la table, dos aux autres gosses, il écoutait la voix de Caine. Il restait attentif à cette manière sucré qu'il avait d'amadouer, charmer, bercer et enfin manipuler tous ceux qui pouvaient lui être utiles un jour. Les autres élèves, éparpillés un peu partout dans le débarras du pensionnat qu'ils avaient élus pour lieu de regroupement, buvaient ses paroles. Diana, tout comme Drake, restait derrière Caine et ne prêtait attention au discours que d'une oreille. Après tout, leurs statuts étaient nettement supérieurs à ceux des autres mioches. Ils étaient les seconds, les seuls. Il était le seul, le second. Pour l'instant, tant que sa convoitise ne l'amènerait pas vouloir d'avantage, ce titre lui suffisait, le flattait. Peut-être prétendait-il être différent des autres élèves, peut-être aussi s'était-il laissé berner par le charisme de Caine, comme les autres. On ne savait pas ce qu'il se passait dans la tête du Leader – de toute façon, Drake s'en moquait pour l'instant. Caine pouvait bien faire de lui ce qu'il voulait, s'il lui était utile pour son projet alors tant mieux: la tache de Drake se résumait à utiliser la force quand il le fallait. Le garçon se passa la langue sur les lèvres.
    Derrière lui, Caine l'appela. Comme les précédents regroupements, Drake cessa de jouer avec la cannette, l'attrapa à pleine main et la jeta en l'air, en arrière. Il n'eut pas besoin de se retourner pour savoir que Caine avait réussi à la rattraper au vol sans même la toucher. Les exclamations des autres enfants lui suffirent. Il sourit, se tourna vers eux et observa Caine attirer ses nouvelles recrues d'une voix mielleuse comme il le ferait avec de vulgaires mouches. Après cela, les Dégénérés s'entraineraient, ils aiguiseraient leur pouvoir – car c'était de cela qu'il était question.
    Ils avaient tout le temps pour cette petite réunion, après tout il n'était que 2h00 du matin, à peine.


    - Tu m'as l'air fatigué. Est-ce encore à cause de tes cauchemars?

    Ses yeux sont cernés, sa peau normalement légèrement halée, plus pâle que d'habitude. Il ne répond pas, j'insiste.

    - Tu rêves encore de torturer des animaux, Drake?

    Il me lance un sourire féroce.

    - Non, Monsieur. C'est vous que je rêve de torturer.

    … Oserais-je dire qu'il y a du progrès?




    III. Auteur du Crime

    Votre nom ou pseudo : Drake, ça suffira amplement \o/
    Age : 16 ans, bientôt 17 ans
    Avatar : Tokage de Fairy Cube ♥
    De quelle façon avez-vous découvert le forum ? … 8D
    Des suggestions pour l'améliorer ? … 8DD
    Autre chose? [code validé]


Dernière édition par Drake Merwin le Dim 22 Juil - 15:33, édité 7 fois
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Message  Dekka Jeu 27 Mai - 17:18

C'est mal Talia, t'es pas censée valider le code toi même ! ... 8D
(Edit Drake: J'ai le droit, j'ai écris le règlement 8D *sbaf*)

Bref, très jolie fiche et gnagnagna et gnagnagna, Validé.
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