The weather is stormy { PV Victoria Stanford }

Ah la salle de repos, c’est un endroit où nous avons du mal à voir mademoiselle Wess qui n’a pas besoin de repos vu qu’elle ne fait pratiquement rien de ses journées. Mais soit, pourquoi pas ? Et surtout pourquoi ? Ses réveils ont étés un peu, comment dire … Brutaux ces temps-ci à cause de l’orage, et c’est la seule chose qui l’empêche de sortir ; l’orage. Qui l’aurait crût ? Personne évidemment, et elle tient à garder ça secret, ce genre de phobie n’est pas à exposer à tout le monde. Et surtout dans ce pensionnat pour sale gosses –bien qu’elle fasse parti de cette liste là–.Vous imaginez ? « Leah-June Wess ne peut pas mettre les pieds dehors à cause de l’orage », ce serait plutôt comique pour certains. Soit, maintenant qu’elle est dans cette pièce, elle compte y rester pendant un certains moment. Quitte à s’ennuyer, ou pas. La salle de repos était un monde différent de celui de Junie qui avait automatiquement un rapport avec les bêtises comme, l’insolence indirecte envers les professeurs, les plans pour saboter leur cours, et des tas d’autre choses encore.. Croyez-le ou non, elle découvrait, mais cela lui était suffisamment familier pour qu’elle n’ait pas ces yeux ronds de touriste qui atterrit sur un continent qui lui est totalement inconnu. Sauf qu’à cause de l’habitude, ces couleurs lui ont un peu données mal aux yeux. Quelques heures plus tard, alors que la salle se vidait petit à petit et que mademoiselle Wess était toujours au même endroit entrain de regarder une émission suffisamment idiote pour qu’elle en éclate de rire au lieu d’en pleurer , elle porta le reste de son attention à cette fille. Qui comme toutes les personnes de ce pensionnat lui était inconnue. Elle avait tendance à mémoriser quelques visages et celui là ne lui disait rien.Cette fille était jeune, plus jeune qu’elle. Malgré cette bouille d’ange, Junie ne pouvait s’empêchée de penser qu’une partie d’elle était mauvaise. Sinon elle ne serait pas ici. Mais soit qu’avait-elle fait, voler des sucreries planquées dans le troisième tiroir de maman ?… Sans savoir pourquoi, Junie s’amusait à découvrir la raison pour laquelle les personnes du pensionnat s’étaient retrouvés ici. Et, elle devait l’avouer, c’était beaucoup plus amusant que cette émission.


« Braquage dans un magasin de sucrerie, j’ai juste ? »

Elle s’adressait bien évidemment à cette fille, c’était la première fois qu’elle parlait de sa propre volonté à quelqu’un du pensionnat. Il faut dire que le jeu a l’effet sur elle. Souriant non pas par provocation cette fois mais juste parce qu’elle pensait avoir raison. Mais peut être que mademoiselle Wess n’aurait pas dût lui adresser la parole et continuer son visionnage d’émissions idiotes. Peut être que c’est le début des ennuis, car les apparences son parfois trompeuses… N’est pas ? Et puis, dans un pensionnat comme celui-ci, on peux s'attendre au pire. La question n'est plus de savoir si cette fille a braquer un magasin de sucreries ou non. Et peut être bien qu'il n'ya même pas de question dans cette histoire. Mais, fais attention à toi Junie, peut être que derrière cette bouille d'ange se cache la pire des pestes possible.

Les parents de Junie aiment les choses compliqués. C'est une pensée que la jeune femme n'a pas pu reprimer face à un prénom Pareil. Victoria. Ce n'était pas la première Victoria qu'elle rencontrait, il y'en avait eu des tas au primaire. Un amas de petite peste blonde capable de piquer le briquet à papa pour brûler une poignet de cheveux à la nouvelle qui avait les cheveux trop longs. Et la nouvelle à cette époque, ça avait été June. Croyez-moi, la Victoria en question ne s'en était pas sortie indemme. Junie ne l'aurait pas laissée partir le visage intact, et c'était quelque chose d'assez réussi à ce niveau là. Elle cessa d'y penser et revint à la réalité. Cette Victoria est peut être blonde, elle a peut être une bouille d'ange, une partie de Junie est beaucoup trop naïve pour penser qu'elle fait parti de cette dernière catégorie de gens qu'elle a mentalement citer. Cela pourait être écrit sur son front à marqueur noir indélébile, ça ne changerait rien. La seule chose à laquelle Junie peut penser, c'est que c'est la première Victoria qu'elle rencontre qui ne comprends pas ce qu'elle a dit. Rien d'étonnant, ses paroles étaient si précises ! Et puis, elle s'appelle bien Leah-June ! Cela dit, ce prénom n'évoque pas grand chose. Juste des complications pour ses parents.

Leah - Leah... June, Junie à toi de voir, tant que c'est court ça me va

Déformes même mon prénom si ça te chante ! S'est-elle retenue de dire. Même déformé, il ressortirait mieux que Leah-June... Et silence suit. Mine de rien, c'était la seule conversation qu'elle a eu de la semaine, voir du mois. Cela ne lui manquait pas pour autant, de parler. Mais Junie n'est pas Junie si elle ne parle pas. Cela dit, elle n'essaie pas de combler le vide de conversation au moment où je vous parles. On lui a juste, récemment dit que faire des rencontres dans le pensionnat pourait lui être utile. Pourquoi ? Elle n'en savait absolument rien. Et c'est bien la première fois qu'elle suit un conseil qu'elle comprend à moitié mais soit... Tant que Victoria n'était pas une peste, ça lui allait.

Leah - Cette emission est vraiment l'emission à regardée avec un temps pareil... Surtout quand on ne peut pas sortir, soupira t-elle.

C'est à dire qu'après avoir enchaîné la semaine conneries sur conneries, oui tu ne peux pas sortir ! Peut être qu'un jour, ce sera possible...La jeune femme se leve pour aller s'allonger sur un canapé pas très loin de Vicky. Voila, elle lui avait déjà trouvé un surnom. June avait des dons comme ça, déformer. Et le pire, c'est qu'elle en était fière. Elle tourne la tête en dirrection de la seule et unique personne présente dans la pièce en regardant le plafond. Il serait peut être temps de rendre la conversation vivante, tant qu'à faire ? Ou au moins... Essayer. June n'a pas le don de parler pour rien. Elle divague souvent mais quand elle parlait pour rien (et dieu merci, cela n'arrivait pas souvent) ce n'était pas très intéressant. Juste marrant de la voir rater ses phrases, mais pas intéressant du tout. Et elle le savait.

Leah - Tu es ici depuis combiens de temps Victoria ?