D'après le roman de Michael Grant
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« Don't worry, be happy. » { PV. Amyas C.

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Message  Invité Dim 7 Nov - 14:33

    Frustration. Oui, tu es frustré, Dix. Tu ne t'en es toujours pas remis, de cette rencontre avec cette fille bizarre, la dénommée June. Et pour couronner le tout, tu n'as même pas pris la peine d'aller en cours. Tu n'avais pas envie, et toi, tu ne t'en rends sûrement pas compte, mais quand tu ne veux pas faire quelque chose, c'est automatique, tu ne le fait pas, c'est même pas la peine de faire des efforts quand tu es comme ça. Bref, tu marches à l'aveuglette, tu ne sais pas bien où tu marches. En faite, tu ne te rendais pas vraiment compte que tu fonçais en plein dans les gens, que tu marchais comme si tu étais bourré ou que tu te prenais des murs sans le vouloir. Dans ta tête, c'est vide, pour le moment. Tu ne sais pas trop que penser, et ça te perturbe toujours. Il doit être près de 15h de l'après midi. Peu importe, en faite. Tu marches, tu marches, tu bouscules des gens, ils te regardent mal. Mais qu'est ce qui t'as mis dans cet état là? Tu soupires et te laisse tomber sur un mur. Tu t'assois donc, le dos contre le mur et réfléchit. Tu n'as même pas besoin d'être comme ça juste parce que tu es vexé. Tu te reprends lentement, mais sûrement. Tu t'es levé du bon pied, ce matin, il ne faut pas gâcher cette journée juste pour elle. Tu te souris à toi même et quelques minutes de repos plus tard, tu te relèves, à nouveau plein d'entrain. Décidément, tu es irrécupérable. Ceux qui sont restés à te regarder, complètement blasé doivent se demander si tu n'es pas un peu dérangé... mentalement. Bref, tu marches, mais tu ne sais toujours pas où. Et si t'allais explorer ce pensionnat de fond en comble à nouveau?

    Donc tu arrives, devant ce que les gens doivent appeler... débarras. Tu entres, il n'y a personne. C'est bizarre, d'ailleurs. D'habitude, que ce soit dans n'importe quelle salle, il y a toujours des gens. Ça t'émerveille donc, ce moment de grand silence. À juste écouter tes pas résonnant sur le sol. Tu as l'impression que ça fait longtemps que tu n'as pas entendu et apprécié ce genre de moment. En plein contemplation devant le tas de poussière qui se trouve devant toi, tu souris puis tu soupires. Enfin un peu de calme. Tu arrives à respirer, et sourire en étant honnête avec toi même. Quoique. Tu parcoures ce débarras. Il y a des tas de choses. Certaines choses ont l'air d'être détruites plutôt récemment. Des dégénérés comme toi, qui n'avait rien d'autre à faire. Ou peut être un endroit ou quelques personnes viennent se réunir, ou même s'entraîner. Tu frôles de tes doigts des vieux livres poussiéreux, des meubles cassés, des uniformes usés. En faite, ça t'émerveille plus que tu ne t'en rends compte. C'est une étrange sensation, de sentir la poussière sur tes doigts. Tu les secoues pour les enlever. Tu éternues. Puis tu recules. Mieux vaut ne pas faire de bêtises, tu risquerais de lever une vague de poussière, et tu as peur de mourir sous cette vague. Fruit de ton imagination. Mais qu'importe. Tu t'adosses contre un mur fixe, et puis tu sors ton paquet de clopes. Dans ces moments pareil, rien de mieux qu'un bon moment de fumette. Tu l'allumes, puis tu commences à fumer. Tu fermes les yeux. C'est si bon, si exquis.

    CRAC.

    Tu te lèves, surpris, puis au lieu de rester assis là, réaction la plus débile du monde, tu te caches derrière un meuble... cassé. C'est bête, mais c'est une réaction comme une autre. Puis tu jures. Tu as laissé tomber ta cigarette encore allumé sur le sol. Tu soupires et tu espères que la personne qui entre ou quoi ne te remarquera pas, ni toi, ni ta cigarette. Derrière ton meuble caché, tu essayes de tenir l'équilibre accroupis par terre, scrutant et fixant les alentours. En faite, tu ne sais même pas d'où est venu le bruit. Ça se trouve, c'était toi. Là, tu te regardes et tu rougis. Tu te sens con, absolument con. Puis tu rigoles tout seul, puis tu te lèves... et tu tombes. Avec le meuble. Tu as mal. Encore une fois, tu jures et tu te touches ta tête. « Aïe... j'ai mal. » ; de là où tu es allongé, ou plutôt étalé, tu vois des pieds. Des pieds ? Tu fronces les sourcils et tu lèves la tête, lentement...

    « AAAAAAAAAAAAAH ! »

    Tu hurles soudainement, bruyamment. Arg. Tu as eu vraiment peur, vraiment vraiment vraiment.
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Message  Amyas Crale Dim 14 Nov - 12:30

    Amyas s’ennuyait ferme. Il était posté sur une branche d’arbre depuis maintenant plus de deux heures. Qu'y faisait-il alors que nous étions un lundi après midi et que comme tout bon lycéen qui se respecte, il aurait du être en cours ? La réponse était simple, il séchait.
    Après un week-end mouvementé ou plutôt un week-end avec une absence flagrante d’événement où il n’avait pas sorti une seule fois son agenda malgré tous les regards assassins de ses professeurs assortis de menaces de mort à la « tu n’auras jamais ton bac si tu continues comme ça ! » ; suivi d’une « petite » soirée ordinateur qui l’avait amené à se coucher à quatre heures du matin. Il avait décidé que ne pas se lever ne serait pas du luxe mais une nécessité. De toute manière, la question avait été vite réglé par son réveil qui s’était effectué à neuf heures trente, soit une heure trente après le début de sa matinée de cours.
    Son nouveau professeur d’anglais bien aimé (un certain Monsieur Dujardin) lui avait dit au sujet de sa dernière absence volontaire qu’il pouvait effectuer toutes les actions qu’il désirait du moment qu’il avait des justifications à donner en retour.
    Des justifications, Amyas n’en avait aucune. La seule chose qu’il savait, c’est qu’il n’aimait pas les cours, qu’il avait ce jour-là un devoir qu’il n’avait pas révisé ; que depuis qu’il n’avait plus ses professeurs particuliers, il avait un mal de chien à suivre le programme ; qu’avant il était un minimum motivé car il savait que s’il séchait, il serait privé de sortie mais là, la seule distraction qu’offrait l’école pour les élèves dit « modèles » était la possibilité de voir une partie de foot inter-académie- Amyas préférait largement écoper des heures de colle promises aux adeptes de l’école buissonnière plutôt que d’aller acclamer une bande de sportifs décérébrés, au moins, il serait au chaud ; qu’il était fatigué et donc en non condition pour travailler ; qu’il était surement victime d’une malformation et que l’option travailler par soi-même n’avait surement pas été incluse ; que la seule chose qu’il lui fallait pour faire le métier qu’il désirait plus tard n’était pas de réussir les équations différentielles mais juste d’avoir une bonne droite et beaucoup, beaucoup d’imagination et surtout que ce Monsieur Dujardin était un abruti fini ! Tout ça pour dire qu’il n’avait certes pas de justifications mais plein d’excellentes raisons pour prolonger son week-end.
    Il avait trainé toute la matinée au lit, ingurgité un repas composé de ses réserves personnels c'est-à-dire un paquet de spéculos assortis de bonbons dont la date de péremption était surement déjà passée, mais quand on a faim, on ne joue pas les difficiles.
    Il était ensuite allé se percher sur cet arbre qui lui offrait une main accueillante- et surtout une belle vue sur la vie scolaire d’où sortaient et entraient des surveillants avides de torturer les rares élèves qui passaient par là- et il n’avait pas bougé. Mais l’ennui commençait à se faire sentir à un tel point qu’Amyas se demandait si finalement il n’aurait pas mieux fait d’aller en cours. Il n’avait jamais été d’une nature très patiente. Mais Amyas sut soudain ce qui pourrait le tirer de son ennui.
    Du haut de son arbre, il pouvait parfaitement distinguer ce vieux schnock de concierge de Regis De Réant. Amyas ne pouvait pas l’encadrer. Il faut dire que le fringuant concierge avait l’habitude de se vanter à qui voulait l’entendre – c'est-à-dire personne – que son nom venait d’une famille de la noblesse française, qu’il avait été un héros de guerre- ce qui justifiant qu’il ne fasse rien de ses journées prétextant s’être esquinté le dos , qu’il avait perdu son gros doigt de pieds dans un acte d’héroïsme pure – Amyas s’était d’ailleurs toujours demandé à ce sujet comment il faisait pour porter des tongs et qu’il avait une cote d’enfer avec les femmes. Vous avez dit « pathétique » ?
    Personne n’avait pris la peine de lui dire que ses mensonges étaient ridicules, les gens se contentaient de hocher la tête d’un air blasé. Mais le pire aux yeux d’Amyas restait le jour où il l’avait aperçu sur la tondeuse à gazon du lycée qui était une sorte de mini tracteur permettant de s’occuper des hectares de pelouse de l’établissement. Il avait pu admirer le concierge menant une course de rallye pendant plus deux heures assortis de « ahahah je dépasse Schumacher » et autres « vroum vroum », inutile de dire que l’effet sur la pelouse avait été désastreux. Bref, Amyas sentait que finalement sa chance avait tourné et qu’il allait beaucoup s’amuser...

    Quinze minutes plus tard- Amyas courait à perdre haleine dans les couloirs, le concierge avait finalement bien plus d’endurance qu’il ne l’aurait cru. Et aucun d’humour, il savait que les personnes d’un certain âge finissaient par devenir très irritable mais il n’aurait jamais pensé que le vieil homme serait si susceptible. Après tout ce n’était qu’une petite blague. Amyas l’entendait proférer des menaces tels que « si je t’attrape petit saligaud, tu vas voir ce qui va t’arriver ! » ou des « je ne donne pas cher de ta peau quand j’irais rapporter ça à monsieur le directeur ! ». Il se dit que c’était le moment de fausser compagnie au sympathique concierge et entra par la première porte qu’il vit, qui se trouva être un débarras.
    Par chance, il était seul mais le revers de la médaille était qu’il était enfermé dans un vieux débarras poussiéreux, endroit encore moins confortable que son arbre. La situation lui sembla presque comique. Mais il n’eut pas le temps de s’apitoyer sur son sort, car à ce moment là un type qui avait tout l’air d’avoir à peu près son âge s’écroula dans un vacarme assourdissant emportant dans sa chute un meuble. La première pensée d’Amyas fut pour le vieux grigou qui le traquait dehors, il n’avait pas envie de se faire repérer à cause d’un stupide lycéen caché derrière un meuble. Mais le gardien semblait trop loin pour avoir entendu le vacarme. Il en était là de ses réflexions quand le jeune homme commença à rigoler comme si on venait de lui raconter la vanne de l’année. Génial, il avait en plus affaire à un arriéré qui de plus ne se rendait même pas compte de sa présence. Il s’avança pour lui taper sur l’épaule quand soudain le type se retourna et se mit à hurler. Amyas eut le sursaut de la mort qui lui fit faire un bond d'un mètre. Franchement les gens n’avaient pas idée de crier comme ça sans raison. Heureusement qu’il n’était pas cardiaque car sinon il était sure qu’il aurait eu droit à un massage cardiaque suivi d’un séjour à l’hôpital. A moins qu’il soit monstrueux au point de faire peur à son prochain ou que le type soit extrêmement trouillard. Bref, Amyas se dit qu’il venait vraiment de faire une rencontre du troisième type.




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Message  Invité Mar 16 Nov - 14:43

    D'accord, au moins, ça c'était fait. Lorsque tu t'es mis à crier, ici en l'occurence, pour rien, le type qui t'avait fait peur fit un bon en arrière. Bouche bée, tu n'eus pas eu le temps de t'excuser. En faite, tu ne savais pas quoi faire. Tu ne savais pas qu'il était là, ou du moins, tu ne t'en étais pas rendu compte. Cette brusque apparition dans ton monde t'avait fait flanché, dans tous les sens du termes. La cigarette que tu avais laissé tombé par terre, un peu plus tôt ne s'était pas éteinte. De la fumée sort encore du bout de ta cigarette. Tu poses ton regard sur celle ci, tu penses qu'il faudrait peut être l'éteindre, un jour, ce serait pas vraiment mal. Mais rapidement, tu reposes ton regard sur le type étrange. Comme si tu n'avais pas pu respirer pendant tout ce temps, tu émets un long, un très long soupir, de soulagement. En faite, tu n'étais pas plus soulagé que ça, c'est juste que... tu imaginais quelque chose de plus irréel. En faite, tu n'aurais jamais pensé qu'un simple humain aurait pu être là, devant toi, sans même que tu t'en aperçoives. Tu es trop inventif, imaginatif, ça en devient une maladie. Le réel t'effraies donc plus que le surnaturel. Quoique, ce n'est pas nouveau. Finalement, tu lui esquisses un sourire. À le regarder ainsi, il te fait peur. Tu n'arrives pas à bien le cerner du premier coup d'oeil. C'est assez étrange. Ah oui.

    « Excuse. »

    Tu t'excuses enfin. Ce n'est pas trop tôt. Tu t'excuses pour le cri d'effroi que tu viens d'émettre. Il a sûrement eu beaucoup plus peur que toi. C'est évident, tu as crié sans prévenir, pour rien. Mais de toute façon, qui prévient avant de crier de peur ? M'enfin. Ce n'est pas grave, il ne doit pas être bien méchant. Quoique de toute façon, avec tes capacités, tu es amplement capable de t'échapper. Souriant, tu le regardes, les mains enfouit dans tes poches. Il ne sourit pas. Et tu as l'impression qu'il n'aura jamais l'intention de te sourire. Comme June. Décidément malchanceux, aujourd'hui. Personne ne te rend ton sourire, même si de toute façon, peu de personnes le font. Sourire, ça ne coûte pas de l'argent, de fierté, de dignité. Tu ne comprends pas. Même un faux sourire, un sourire jaune, tu l'aurais pris comme bon te sembles. Mais là, tu ne peux rien faire. « Toi non plus, tu ne vas pas sourire ? » ; Encore une fois, ton caprice de sourire est revenu. Pas pour longtemps, mais tout de même. D'ailleurs, tu enchaînes. Il fait peur, il fait peur, il fait peur. Tu as juste l'impression qu'il va te manger, ici et maintenant, tout cru. Rien qu'à l'idée, tu frissonnes. Bien que toujours souriant, tu recules d'un léger pas. Ridicule. Ah, et au passage, tu prends la peine d'éteindre ta cigarette, l'écrasant de ton pied avec douceur. Plus de fumée. Ce serait gênant d'être enfermé dans un débarras où l'air empesterait le tabac. Bref, tu es décidément qu'un abruti. « Tu... ne vas pas me manger hein ? De toute façon, je ne suis pas bon. Regarde. » ; Sous son regard, tu te mords le bras, légèrement. Puis tu enlèves. Erk. C'est pas bon, en effet. Il doit te prendre pour un fou, le type en face de toi.

    « Je ne suis pas fou. »

    Tu rétorques, mais pour rien. Tu veux juste essayer de le cerner. Il t'intrigue fortement. En faite, tu ne sais pas encore quoi penser de lui, et c'est assez perturbant comme sensation. Tu ne sais pas, s'il est dégénéré ou pas, s'il est heureux, triste, sans émotion ou encore s'il est gentil, méchant, méfiant ou confiant. Tu as envie de le savoir, et tu ne comptes pas le laisser partir de suite, lui. Pas comme avec l'autre, dans le réfectoire plus tôt. C'est l'occasion ou l'autre de pouvoir faire de cette journée une « bonne » journée.
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Message  Amyas Crale Ven 19 Nov - 22:05

    « Toi non plus, tu ne vas pas sourire ? »

    C’était une question assez étrange. A vrai dire personne n’avait demandé à Amyas de sourire depuis bien longtemps. La dernière fois remontait à sa première photo de classe, à son entrée à l’école primaire. La directrice avait particulièrement insisté pour avoir des élèves radieux. Elle voulait à tout prix que les gens croient que son établissement ouvrait les portes du bonheur à n’importe quel enfant désireux ou non d’apprendre. Le résultat était qu’elle avait en tout cas parfaitement réussi à se ridiculiser devant eux à base de « ouistiti » et de grimace visant à les faire rire. Par la suite, la mère d’Amyas lui avait demandé à la réception de ladite photo, pourquoi il avait fait une tête aussi ridicule. A partir de ce jour, il évita de sourire. Au moins, cela lui évitait d’avoir l’air d’un imbécile heureux et de toute façon, ça ne collait pas avec la réputation qu’il s’était forgé.
    Revenant à la réalité, il se rendit compte qu’il n’avait même pas répondu à la question posé et qu’il devait avoir l’air franchement effrayant vu ce que lui sortit le garçon.

    « Tu… ne vas pas me manger, hein ? De toute façon, je ne suis pas bon. Regarde. »

    Pendant un instant, Amyas se demanda si sa réputation de bouffeur de testicules l’avait poursuivi jusque là. Mais non, c’était impossible. Perdido Beach- qui portait bien son nom- était bien trop éloigné de sa chère ville natale. Mais il n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ses réflexions que le garçon se mordit le bras. Qu’est-ce qu’il était en train de lui faire ? C’était une nouvelle technique de drague ? Amyas n’avait jamais été très dans la norme question sexualité mais le SM le laissait dubitatif. Mais le garçon avait des yeux bien trop innocents pour avoir ce genre d’idée. Il préféra finalement conclure que ce type était soit très peureux soit très paumé. Il commençait à bien l’aimer.

    « Je ne suis pas fou »

    Décidément, il était bavard. Amyas se dit qu’il était temps d’engager enfin la conversation. Le seul problème était qu’il était aussi bon orateur qu’OSS 117 dans ses beaux jours. Quand il fallait menacer quelqu’un, ça allait. Quand il s’agissait de déclarer la guerre à un potentiel ennemi, il se débrouillait aussi. Mais pour une conversation amicale, c’était plus que galère. Ariel avait toujours été très fort pour ce genre de choses, il arrivait à sympathiser avec n’importe qui. Amyas, quant à lui, se contentait d’aller terroriser de temps à autres un ou deux petits imbéciles qui causaient des ennuis. Bref, la conversation risquait de tourner rapidement court.
    Et le résultat ne se fit pas attendre, car elle débuta par un :

    « A vrai dire, je passais juste par là sans envie particulière mais puisque que c’est proposé si gentiment, je ne vais pas hésiter à te martyriser ! »

    … Mais quel Crétin ! Qu’est-ce qui lui avait pris alors que ses paroles se voulaient amicales ? Ce n’était quand même pas ses mauvaises habitudes qui refoulaient. A moins qu’il soit en train de tourner totalement schizophrène ce qui n’était pas une idée à exclure totalement. Il fallait absolument qu’il se rattrape et vite.
    Pendant ce temps, le garçon le regardait avec un regard à la fois apeuré mais déterminé comme s’il hésitait sur l’attitude à adopter. Amyas sut qu’il cachait quelque chose. N’importe quel personne du temps où il était encore à Los Angeles savait même sans le connaitre qu’il fallait mieux détaler quand il commençait à s’énerver. Mais là, il avait l’air d’avoir une solution de rechange au cas où les choses tourneraient mal et cela ne présageait rien de bon selon Amyas. Il espérait que ce n’était pas un de ces types à pouvoir qui grouillaient un peu partout dans le pensionnat. Enfin, s’il était des leurs, il y avait peu de chance pour que sa caractéristique soit de se transformer en sosie d’Hulk dévastant tout sur son passage. Amyas avait déjà eu son compte en cassage de gueule avec l’affaire qui prouvait son innocence. L’expérience ne lui avait franchement pas donné l’envie de recommencer.
    Mais bref, il était temps de se racheter sans tarder.

    « Ne t’inquiète pas, je plaisante. C’est pas mon genre de faire ça ! »

    Bon, c’était certes un mensonge mais le pauvre gosse n’avait pas besoin de le savoir. « Gosse » n’était peut être pas approprié dans ce cas là mais Amyas adorait rajeunir ces victimes. Cela lui donnait toujours l’impression d’une domination totale et il adorait ça. Puis il ajouta pour être sure qu’il comprenne qu’il était plein de bonnes attentions (enfin pour l’instant) :

    « Je suis désolé de t’avoir fait peur. Moi c’est Amyas et à vrai dire, si je suis ici, c’est parce je fuis les ennuis. Je me fais poursuivre par un imbécile de concierge. J’ai pas franchement envie de passer devant le conseil de discipline ! »

    Et voilà, il avait d’une pierre, deux coups ! Il les enchainait vraiment aujourd'hui. Non seulement il venait d’avouer qu’il était un délinquant de seconde zone. Le gosse n’avait surement pas envi d’être mêlé à ce genre d’affaire et il était probable qu’il lui foute encore plus la flippe maintenant. Et surtout, il pouvait, s’il le décidait, aller le balancer à un des surveillants qui trainaient non loin de là. Amyas n’avait franchement pas envie d’écoper de « je ne sais quel punition sadique dont seul le corps enseignant à le secret ». Alors, maintenant que faire, menaces ou affinité, Amyas hésitait…
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Message  Invité Sam 20 Nov - 16:32

    « A vrai dire, je passais juste par là sans envie particulière mais puisque que c’est proposé si gentiment, je ne vais pas hésiter à te martyriser ! »

    Haussement de sourcil. C'était quoi ça. Une blague? Tu hésites. Vraiment. Tu ne sais pas s'il faut que tu répondes à cette phrases, s'il faut que tu rigoles ou encore pire, que tu fasses semblant d'être apeuré. Peu importe, tu le regardes, perplexe. En faite, peut être que ce gars là aussi, soit un des tiens, avec des pouvoirs. Ou alors, il est peut être complètement taré. Ou encore ce genre de mec à se vouloir bourrin, croyant que ça fait peur à tout le monde. Te martyriser, ça va être difficile, si tu y réfléchis. Tu as les moyens de te défendre, et en plus, ce n'est pas comme si il avait l'air de vraiment vouloir le faire. Parce que ouais, tu aimes observer les gens. Et quand tu le regardes, tu as plus l'impression qu'il ne sait pas vraiment de quoi il parle, pourtant, il fait d'être sûr de lui. C'est drôle, c'est ça qui a failli te faire échapper un rire. Toi qui sourit et rigoles si souvent, devant lui, tu n'oses rien faire. Son gabari? Sa posture? Sa dégaine? Aucune idée. Mais c'est assez changeant, comme comportement de ta part, surtout auprès d'une personne que tu viens à peine de rencontrer. Mais avant que tu n'aies le temps de répondre, ou faire quoi que ce soit pour réagir face à sa première phrase, tu te rends compte qu'il a repris la parole, et ce n'est peut être pas plus mal.

    « Ne t’inquiète pas, je plaisante. C’est pas mon genre de faire ça ! »

    Sans même que tu t'en rendes compte, tu t'es remis à sourire. Heureusement qu'il a ajouté ça avant que tu ne te mettes à parler, ça aurait pu virer à de la violence, peut être. Ou pas. C'est à voir, de toute façon, ce qui est fait est fait, tu n'as plus à t'en faire. Tu retrouves toute ta splendeur dans ta bonne humeur. Tu remarques que par rapport à ce qu'il est en train de dire, sa voix est complètement décalé. Si il disait une autre réplique, tu en aurais presque pris peur. Mais non. Un sourire radieux inscrit sur ton visage, tu t'approches de ce garçon. Et tu te mets à parler, toi, enfin. « EH BEH ! J'aurais presque pu avoir peur. » ; Peut être que ça aurait pu paraître très ironique et sarcastique mais rien de tel. Tu n'es pas du genre à provoquer les gens ainsi aussi minablement. Surtout que tu n'en avais aucunement l'intention. Et là, il se remet à parler, toi, tu te marres devant lui, tu as l'air absolument d'un con, mais c'est pas grave. Au point où t'en es...

    « Je suis désolé de t’avoir fait peur. Moi c’est Amyas et à vrai dire, si je suis ici, c’est parce je fuis les ennuis. Je me fais poursuivre par un imbécile de concierge. J’ai pas franchement envie de passer devant le conseil de discipline ! »

    Alors là, c'en est fini de toi, Dix. C'est limite si tu n'as pas envie de te rouler par terre. Il n'y a rien de drôle pourtant. Tu ris, tu ris et tu ris. Il ne doit pas comprendre, l'autre devant toi, planté à la même place, d'un air qui donnerait des frissons. Ce n'est pas méchant, voyons. Tu ne te moques pas de lui, en faite, tu es juste en train de redevenir toi même. Tu es tout le temps comme ça, avec n'importe qui. Et ça, c'est plutôt bon signe. Sauf s'il le prend mal. Ce qui ne t'étonnerait pas plus que ça. Après avoir fini -ou presque- de rire, tu le regardes et souris. « Tu es vraiment trop drôle, je suis bien tombé aujourd'hui! » ; tu marques un temps de pause, puis tu reprends. « Je n'ai pas peur de toi, ne te méprends pas sur ce point là. Ah oui, je suis pas malpoli. Donc je me présente. DIX ! Mon prénom, c'est Dix. C'est beau hein, Dix? » ; Ne te vante pas trop, Dix. En plus, c'est pas comme si ton prénom était super commun, au contraire. Bref, en faite, sans même lui laisser le temps de te répondre. Tu te remets à parler. « Pourquoi tu me dit ça? Tu fuis les ennuis, mais en me le disant, tu risques de t'en recréer. En faite non! Je ne vais rien dire, t'inquiètes pas trop pour ça. Je suis quasiment dans le même cas que toi. On est dans l'même panier d'pommes ~ ». Et puis, tu lui tapes dans le dos, assez fort. Mais ce n'était pas censé lui faire mal. D'ailleurs, juste après, tu lui fait comprendre implicitement que tu n'as pas l'intention de jouer sur la violence, parce que tu t'assois soudainement par terre. Ah, c'est déjà mieux de parler assis que debout. Peut être devrais-tu l'inviter à en faire de même...?


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« Don't worry, be happy. » { PV. Amyas C. Empty Re: « Don't worry, be happy. » { PV. Amyas C.

Message  Amyas Crale Mer 1 Déc - 19:32

    « Tu es vraiment trop drôle, je suis bien tombé aujourd'hui!»

    Hein? Lui drôle? Il aurait tout entendu. Jamais on ne lui avait dit qu'il était drôle et Amyas savait que c'était justifié. Il n'avait jamais une seule blague à raconter et ne rigolait jamais à celle qu'on lui racontait. D'un autre coté, personne ne rigole jamais aux blagues de Toto, une dernière en date qu'il avait entendu. D'ailleurs cela devait surement être pour cette raison que le concierge n'avait pas apprécié la sienne. Mais bon, il parlerait de ce léger déboire en temps voulu et seulement si l'autre lui posait la question. Après tout personne n'aime étaler ses échecs.
    Et voilà que le type en face de lui se remettait à rire, il était clair qu'il avait une case en moins. Amyas détestait les agités. Mais bon, au moins, il avait l'air joyeux. Quand Ariel rigolait s'était généralement pour se moquer et il était souvent la cible. Le gosse n'avait même plus l'air effrayé ce qui se confirma dans ses paroles par un « je n'ai pas peur de toi ». Étrange pour une personne, qui, il y a trente secondes était terrorisé. Enfin, il n'allait pas s'appesantir sur le sujet, le gamin était peut-être tout simplement bipolaire. On ne savait franchement pas sur qui l'ont pouvait tomber dans ce pensionnat. Amyas pouvait au moins se vanter de faire figure de normalité exemplaire.
    Il s'appelait Dix, pas mal. Cela sonnait déjà mieux que les autres immondes prénoms à la mode tel que Justin, Brian ou Zac qu'avait l'habitude de donner la plupart des américains à leurs progénitures.
    Mais sa réflexion n'alla pas plus loin qu'il se prit une énorme bourrade dans le dos assortit d'un

    « Pourquoi tu me dit ça? Tu fuis les ennuis, mais en me le disant, tu risques de t'en recréer. En faite non! Je ne vais rien dire, t'inquiètes pas trop pour ça. Je suis quasiment dans le même cas que toi. On est dans l'même panier d'pommes » .

    Bon c'était déjà pas mal, il avait l'air a peu près aimable. Mais franchement pourquoi les gens s'imaginait que frapper quelqu'un dans le dos était un signe de sympathie? Selon Amyas la personne qui avait inventé cette coutume avait fait preuve d'un masochisme pure.
    Le garçon s'était assis par terre. En plein sur le carrelage poussiéreux. Amyas aurait bien fait de même. Mais à vrai dire, le sol crasseux n'était pas vraiment à son goût. Surement le seul lointain héritage qui lui restait et qui lui permettait de se dire que, en effet, il faisait partie d'une famille de la haute société. Mais comme il ne voulait pas passer pour une mijaurée, il s'assit sur le meuble défoncé que le gosse, enfin que Dix avait entrainé dans sa chute.
    Enfin, il pouvait enfin détailler le garçon. Amyas devait dire qu'il était vraiment pas mal. Il avait d'assez jolis yeux, un mélange entre noisette très clair et doré. Ses cheveux aussi avait une couleur assez étrange une sorte de roux flamboyant. Mais il était mince et globalement assez bien fait. Amyas s'y serait surement intéressé s'il avait encore été à Los Angeles. Mais pour tout dire, il n'avait jamais gardé un bon souvenir de ses anciens amis ou conquêtes. Ariel étant son seul concept de stabilité. Tout cela pour dire, que dans sa ville natale, éviter ses anciennes connaissances était chose facile mais éviter quelqu'un dans un espace aussi restreint qu'un pensionnat devait être une entreprise assez ardu.
    Il se contenterai donc de discuter un temps avec lui. Ce n'est pas qu'il était particulièrement associable ou renfermé mais ce Dix lui paraissait extrêmement étrange. Il ne connaissait rien de lui et n'en avait jamais entendu parler par d'autres élèves. Pas comme Caine ou Drake qui était de toute manière des individus à éviter. Et surtout, il ne savait pas s'il faisait partie ou non de ces dégénérés et cette question le taraudait depuis son arrivée. Tant pis, il allait lui demander. Il en avait vraiment assez d'attendre. De toute façon, il n'y avait pas beaucoup de cas de figure de réponse possible. Amyas était tellement sûr que Dix lui cachait quelque chose que même s'il lui disait qu'il était « normal », il ne le croirait certainement pas. Mais si le garçon lui disait la vérité, il ne saurait pas vraiment comment réagir. Dans le premier cas, Amyas pouvait au moins faire semblant de le croire et endormir son pressentiment. D'un autre coté, si le garçon faisait preuve de sincérité, cela voudra surement dire qu'il n'avait pas d'intention mauvaise.
    Enfin bref, cela ne servait à rien de réfléchir des heures pour une stupide question.

    « Au fait, es-tu un de ces types avec des pouvoirs? »

    Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre la réponse et aviser en fonction de celle-ci. Il allait enfin voir si ce Dix était un menteur...

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Message  Invité Dim 3 Avr - 13:51

    Ah, ça y est. Il s'était assis. Mais pas vraiment comme tu l'espérais, Dix. Il a hésité à s'assoir, tu l'as regardé en train de scruter habilement le sol crasseux. Il ne doit pas aimer la saleté, et doit sûrement considérer l'hygiène comme un principe important. Peu importe, il s'est assis. Sur le meuble que tu viens de casser. Tu souris de nouveau, c'est marrant. Il a une tête à faire peur, pourtant, tu sais qu'il ne te fera pas de mal. En fait, tu l'as analysé. Tu sais qu'il n'est pas méchant garçon, et que si tu pousses un peu, il finira par devenir ton ami. Ou pas. Pendant un court instant, il te semble que ta trouvaille t'observe. Ça te ne gêne pas plus que ça, parce que toi, tu le fais tout le temps aux autres. Observer, fixer, contempler, remarquer. Tu aimes les détails, tu es un observateur. Puis, tu le vois légèrement perplexe. Il essaye de dissimuler son perplexité, parce qu'il a l'air intrigué. Enfin, il se mit à parler. Tu avais le pressentiment qu'il allait poser une question.

    « Au fait, es-tu un de ces types avec des pouvoirs? »

    Bingo ! Tu exploses de rire, encore une fois, pour rien. Il faudrait sérieusement penser à t'arrêter de rire pour rien, plus rien ne devient crédible avec toi. Tenir une conversation sérieuse est impensable, de ta présence. Dix le regarde, et laisse planer le doute chez l'inconnu. Tu te demandes ce qu'il se demande. Tu essayes de le percer à jour. Que cherche t-il réellement à savoir ? Tu hausses les épaules avec exagération, accompagné d'un énorme sourire, aussi exagéré. Tu t'interroges. Tu hésites à répondre. Ce serait trop facile. Et puis, tu ne sais pas vraiment comment il va réagir. Mais tu espères au plus profond de chez toi qu'il ne te fera aucun mal, qu'il va peut être le prendre bien. Oui, tu as des pouvoirs, oui, tu t'en sers assez souvent, oui, tu en abuses. Mais non, tu n'es pas capable de bien le maîtriser, non, tu n'es pas capable de faire quelque chose de méchant avec, non, tu n'es pas apte à l'utiliser sur les gens que tu penses bien aimer, et dernièrement, non, ton pouvoir ne te sers quasiment à rien. Défense, attaque, manipulation ? Mine de rien, tu n'es pas très rusé, alors tu t'en sers que pour ton bien-être. Bref, après toutes ces hésitations, tu finis par répondre, souriant, essayant de paraître le plus crédible possible.

    « Non. Enfin si. J'ai un pouvoir. Penses-tu ? Devine. Quel genre de pouvoir je possède. Je ne suis pas différent de toi, pouvoir pouvoir pouvoir. Dégénérés. Ça ne change rien. Je suis humain, avec une fonction en plus. Je ne suis même pas capable de bien m'en servir. J'aurais même pu vivre sans, mais j'ai été choisi pour appliquer une fonction qu'aucun autre humain n'est capable de faire. Alors je m'en contente. Mais je te le dis, et je te le répèterai autant de fois qu'il le faut. Je ne suis pas fou, pas différent. Je suis Dix, et pas un de ces types avec des pouvoirs. C'est pas bien de s'obstiner sur ce genre de détail. Amyas. »

    Tu te rappelles. Son prénom. Tu l'as déjà entendu. Amyas. Mais tu ne sais pas d'où, tu n'as pas envie de savoir comment tu t'en rappelles. Mais tu t'en es souvenu. Tu es plutôt fier de toi, dans la mesure où il ne t'a pas offert son prénom, alors que toi, si. Tu penses. Tu viens de lui affirmer que tu n'étais pas différent. Mais cela ne veut pas dire que tu considères les personnes sans pouvoirs supérieurs à toi, peut être comme ton égal. Mais jamais supérieur. Et puis tu te remets à le scruter, tu te demandes comment il va réagir. C'est excitant, tout ça.
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Message  Amyas Crale Dim 24 Avr - 17:59

    « Non. Enfin si. J'ai un pouvoir. Penses-tu ? Devine. Quel genre de pouvoir je possède. Je ne suis pas différent de toi, pouvoir pouvoir pouvoir. Dégénérés. Ça ne change rien. Je suis humain, avec une fonction en plus. Je ne suis même pas capable de bien m'en servir. J'aurais même pu vivre sans, mais j'ai été choisi pour appliquer une fonction qu'aucun autre humain n'est capable de faire. Alors je m'en contente. Mais je te le dis, et je te le répèterai autant de fois qu'il le faut. Je ne suis pas fou, pas différent. Je suis Dix, et pas un de ces types avec des pouvoirs. C'est pas bien de s'obstiner sur ce genre de détail. Amyas. »

    Hum, au moins il était sincère c'était déjà ça mais à vrai dire, il aurait peut être préféré un mensonge. La suite aurait été plus simple, il aurait simulé un appel urgent ou un rendez-vous important ou il ne savait quoi encore. La chose aurait était certes peu crédible, il était pire que médiocre au théâtre. Cela lui avait d'ailleurs valu de jouer le rôle de la pêche dans James et le fruit du même nom, ce qui consistait à parader en immonde costume tulleux de pêche radioactive. Souvenirs qu'il avait rayé de sa mémoire. Bref, après cet « ingenieux » mensonge, il aurait pu déguerpir pour éviter de se faire éjecter d'un vol planée. Cela aurait certes été peu loyal mais comme on dit, la fin justifie les moyens.
    Résultat, il était maintenant obligé de réfléchir à la suite du programme. Déjà, il n'appréciait pas les gens avec des pouvoirs, c'était sure. Il ne les aimaient pas tout simplement parce qu'ils étaient bien trop prétentieux et il ne pensait pas que ce Dix soit différent malgré ce qu'il affirmait. De plus, il pouvait facilement faire régner la terreur chez les « sans pouvoirs ». Trop facilement à son goût d'ailleurs. Les rapports de force n'était absolument pas équilibré. Quand Amyas avait des emmerdes, il aimait – comme beaucoup de personnes – être certain d'être en position de force. Il ne comprenait pas les gens qui avait le « goût du défi » ou il ne savait quel autre stupidité du même acabit. Cela lui venait surement du fait qu'il avait toujours eu tout ce qu'il voulait sans réel effort, il n'aimait pas le goût de la frustration.
    Mais bon, il se sentait de bonne humeur et malgré tout, il avait réussi à trouver un compagnon de jeu pour le sortir de son ennui mortel du jour. En espérant que cet échappatoire à la morosité se révèle plus concluant que le précédent. Il n'avait pas vraiment envie d'être à nouveau pourchassé. Surtout qu'échapper à un vieux concierge asthmatique était une chose mais l'expérience se révélerait surement moins concluante avec un adolescent au meilleur de sa forme possédant on ne sait quel pouvoir obscur.
    Néanmoins, il n'avait pas non plus tellement envie d'être aimable. Il n'aimait pas les donneurs de leçon et il n'aimait pas non plus la façon presque méprisante dont le garçon avait prononcé son prénom. Par contre, il ne pouvait pas non plus se permettre de faire quelque chose de trop salaud. Non d'abord, il devait savoir si le pouvoir de ce Dix était dangereux. Il en était a peu près sure étant donné l'assurance du garçon. Bon, il allait devoir lui demander cash. De toute manière, Amyas n'avait jamais été très subtile, il n'avait pas le talent d'Ariel pour ces choses là et en plus il aimait mieux savoir tout de suite si il avait l'épée de Damoclès au dessus du crâne. La réponse allait être simple et rapide:

    « Ton pouvoir, il est du genre dangereux? »

    Voilà, la question était posé. La réponse allait surement être celle qu'il n'avait pas envie d'entendre mais après tout, les bonnes surprises existent dans la vie, n'est-ce pas?
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